1. |
Le souvenir
02:58
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Te souviens-tu de nous deux,
qui s’endormaient près du feu ?
Tu brûlais ton histoire
qui éclairait le noir
Quand je t’ai pris dans mes bras,
tu m’as répété tout bas:
« Une chance que tu es là,
comment irais-je sans toi ?»
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Sur qui coulent tes larmes
après qu’on te désarme ?
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Sur qui coulent tes larmes
quand tu sonnes l’alarme ?
Te souviens-tu de nous deux
qui enviaient les amoureux,
en prenant le café
trop court pour se parler ?
Les jours ne commençaient pas
et on se suivait jusqu’à
se revoir le lendemain,
et enfin avoir faim
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Sur qui coulent tes larmes
après qu’on te désarme ?
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Mais aujourd’hui où vas-tu ?
Sur qui coulent tes larmes
quand tu sonnes l’alarme ?
Te souviens-tu de nous deux ?
Te souviens-tu de nous deux ?
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2. |
Les contradictions
03:55
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Tu cherches le soleil quand il pleut
Tu cherches le soleil quand il pleut
et la pluie quand il fait beau
et la pluie quand il fait trop beau
Tu cherches le feu avec moi
Tu cherches le feu avec moi
pour contrer le froid en nous
pour contrer le froid entre nous deux
On cherche pourtant à se comprendre
On cherche pourtant à se comprendre
On s’entend sans écouter
On s’entend sans écouter les autres
Et si le soleil nous répond quand on lui pose une question,
voudra-t-on vraiment savoir le pourquoi de toutes nos actions ?
On se reconnaît dans les détours,
mais peu quand on avance vers l'amour
Souvent on s'écrit sans se parler
Souvent on s'écrit sans se parler
On se voit sans regarder
On se voit sans regarder dans les yeux
Ils disent que je suis un livre ouvert
Ils disent que je suis un livre ouvert
Au moins je ne cache rien
Au moins je ne cache rien aux autres
Et si le soleil nous répond quand on lui pose une question,
voudra-t-on vraiment savoir le pourquoi de toutes nos actions ?
On se reconnaît dans les détours,
mais peu quand on avance vers l'amour
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3. |
La trahison
04:43
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Tu veux que je porte
les mensonges qui sortent
de toi quand tu forces
la clé de ma porte
Mais je ne peux plus prendre
sur moi ta violence,
celle qui te balance
dans tous les sens
Je sais que tu pries
au pied de ton lit
pour voir tes amis,
ceux qui oublient:
que tu peux souffrir
derrière tes sourires,
ceux qui font mentir
à l’heure de partir
vers nos souvenirs
Je sais que tu reviendras toujours auprès de moi
pour sentir que quelqu’un d’autre souffre beaucoup plus, beaucoup plus que toi
Nous étions amies
dans une autre vie
quand tu t’es trahie,
je me suis enfuis
Tes nombreux appels
criaient toute ta peine
J'étais ton soleil
et toi mes ailes
J’accourais chez toi
quand tu n'allais pas
sauf la dernière fois,
c'était la première fois
Je n’ai plus suivi
lorsque ton nombril,
tu l’as agrandi
pour en faire un abri
Je sais que tu reviendras toujours auprès de moi
pour sentir que quelqu’un d’autre souffre beaucoup plus, beaucoup plus que toi
J’espère que tu verras un jour tout ce que tu as
pour ne plus voler à ceux qui sont plus pauvres, bien plus pauvres que toi
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4. |
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Si l’avenir se lève encore beaucoup trop tôt pour eux,
le passé se couche trop tard pour certains d’entre nous
Si tu te demandes pourquoi les autres vont mieux que toi,
souviens-toi que tu dois rester plus grand que tes pas
Recule et tu croiseras quelqu’un qui avance
Avance et tu croiseras quelqu’un qui recule
N’oublie pas qu’il y a ceux qui n’ont pas de jambes
N’oublie pas qu’il y a ceux qui n’ont pas de cœur,
qui restent seuls ailleurs,
mais nous sommes ici mon ami, ensemble
Viens avec moi et nous sauterons par la fenêtre
de l’écran où tous les autres aiment sans se toucher
Suis-moi et nous marcherons sur une île de chasse
Nous ne serons plus des proies en tuant le temps qui passe, et qui passe, et qui fâche
Recule et tu croiseras mes pieds derrière toi
Avance et tu croiseras mes bras devant toi
N’oublie pas qu’il y a ceux qui n’ont pas de jambes
N’oublie pas qu’il y a ceux qui n’ont pas de cœur,
qui jamais ne pleurent et qui implosent de l'intérieur
Je veux être le rivage pour chacune de tes larmes
qui coulera sur notre île de chasse, où nous ne serons jamais plus des proies, car nous tuerons
les amours qui passent sur nous
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5. |
La guérison
04:31
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Je t’ai vu avancer tranquillement comme la lave d’un volcan, tu voulais me faire fondre en
larmes
Tu aimes voir brûler les gens lentement avant que toi tu brilles trop fort
à t’en rendre aveugle
Mais la lave finit toujours par se durcir et se refroidir quand elle s’emprisonne à l’air libre
Aide-toi,
laisse-nous en paix
Rappelle-toi
que la haine qui te porte te rend plus faible que moi
Tu dis que les souvenirs les plus proches sont maintenant loin de nous
mais pourquoi me suis-tu de si près ?
Tu ne supportes pas que je ne m’emporte pas quand tu me lances
toutes ces choses méchantes qui te hantent
C’est que j’ai vu ailleurs des malheurs de loin bien pires que les tiens, et la nature de ta noirceur
Aide-toi,
laisse-nous en paix
Rappelle-toi
que j’étais, et serai, toujours plus forte que toi
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6. |
La renaissance
03:58
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Quand tu perds la mémoire,
tu t’absentes loin de nous
Pour chercher ton histoire,
personne ne peut t’aider
Tu n’as pas d’autres choix
que de te remettre au monde
par toi-même
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